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SEPED

Florence grâce à la SEPED, œuvre auprès de personnes démunies à Kinshasa, en leur rendant leur dignité.

Je suis née à Perpignan le 27 avril 1981. Je suis chrétienne et missionnaire à Kinshasa en République Démocratique du Congo, depuis janvier 2010. J’ai fait des études de comptabilité et d’éducatrice spécialisée, ce qui m’est utile sur place. Dieu m’a fait grâce d’être « adoptée » dans une famille congolaise, qui m’a beaucoup apportée durant toutes ces années (intégration, sécurité, affection, relations saines, compréhension de la culture et des habitudes…).

Je travaille depuis 2019 dans l’association SEPED, qui oeuvre auprès de personnes démunies (enfants orphelins, enfants des rues accueillis dans des centres, personnes âgées placées en maison de retraite, familles en grande difficulté, personnes vulnérables…). SEPED agit grâce à des bénévoles et en impliquant les églises, les chrétiens congolais du Congo et de la diaspora partout dans le monde.

En effet, beaucoup d’associations humanitaires travaillent à Kinshasa et au Congo, mais la quasi-totalité le font grâce à des fonds étrangers (occident). SEPED veut que les congolais et les chrétiens se rappellent de leur mission d’aide et de solidarité, SEPED veut également redonner de la dignité au peuple congolais en arrêtant d’être toujours la main qui reçoit, et en devenant la main qui donne.

Mon rôle dans l’association est principalement la gestion des finances, pour rassurer les donateurs locaux et favoriser la continuité des dons. J’aide aussi pour le côté administratif, logistique et gestion des activités.

SEPED a pour activité principale l’évangélisation des personnes qui n’ont pas accès à la Parole de Dieu, en disposant des équipes de bénévoles qui vont chaque semaine dans des centres d’accueil pour parler de Dieu et prier
avec ces personnes.

De plus, SEPED intervient dans les domaines de :

  • la santé : nous avons fait suivre par des médecins 3 enfants épileptiques et avec un traitement médicamenteux pour éviter les crises, pendant plusieurs années. Nous avons payé plusieurs factures d’hospitalisation de femmes qui avaient accouché et qui étaient coincées à l’hôpital faute d’argent. Nous avons suivi une jeune fille de 19 ans, qui avait été abandonnée à l’hôpital avec un problème de santé qui nécessitait une opération.

Nous l’avons prise en charge pendant 9 mois (nourriture, médicaments),            jusqu’à ce qu’elle se fasse opérer (nous avons supporté le coût de                    l’intervention chirurgicale). Nous avons aussi travaillé sur réconciliation            familiale, afin qu’elle puisse rentrer en famille à la fin de son temps de              convalescence.

  • la scolarité : nous soutenons la scolarité de plusieurs enfants et jeunes qui sont dans des familles désœuvrées, grâce au soutien régulier de plusieurs partenaires, qui se sont engagés spécialement pour cela. Nous avons acheté du matériel de formation pour un centre d’apprentissage de couture pour jeunes filles désœuvrées.

  • la nourriture : nous redistribuons les dons de nourriture que nous recevons, et nous achetons des denrées alimentaires pour déposer dans des centres, quand nous sommes alertés sur des situations difficiles.

  • des vêtements : beaucoup de personnes localement donnent des habits, et quelques personnes de l’étranger nous font parvenir des colis d’habits, de serviettes, de draps… que nous redistribuons aux personnes en difficulté.

De plus, pour répondre à la mission de SEPED, nous sensibilisons la population locale de notre association, afin de parler de l’œuvre et de pouvoir recruter de nouveaux partenaires financiers, de nouveaux bénévoles. Pour cela, nous intervenons dans des églises locales, nous avons créé un site internet pour parler de l’association dans son ensemble (www.seped-rdc.org), ainsi qu’une page Facebook Seped ASBL.

Je suis accompagnée en France par la mission SIM France-Belgique, basée à Caderousse, à côté d’Orange. C’est eux qui sont chargés de prendre soin de moi afin que je puisse être dégagée de tout le côté administratif et d’être concentrée sur mon travail sur le champ de mission. La Sim récolte tous les dons envoyés pour soutenir mon ministère à Kinshasa, de plusieurs partenaires en France, Belgique et Suisse. L’équipe de la SIM s’occupe de payer les différentes charges telles que les cotisations de santé, de retraite, d’assurance de rapatriement, acheter mes billets d’avion, envoyer mes indemnités pour que je puisse vivre à Kinshasa… Elle s’occupe également de faire un suivi quand je suis à Kin et également un débriefing quand je rentre en France pour mon congé missionnaire. Ils m’aident également dans la visibilité de mon ministère (visitez la page www.simorg.fr/f-ubeda), afin de pouvoir ajouter de nouveaux partenaires financiers, pour assurer la continuité de mon travail à Kinshasa au sein de SEPED.

Florence